A propos

Située à Villeneuve au bord du Léman, Carrières d’Arvel SA extrait et concasse un calcaire siliceux du Lias supérieur permettant la production de ballast de chemin de fer, ainsi que du sable et des gravillons pour les enrobés bitumineux répondant aux exigences les plus élevées des couches d’usure de chaussée.

En Suisse seule une dizaine de carrières ont la qualité nécessaire pour fournir du ballast de chemin de fer dont les deux caractéristiques principales exigées sont sa dureté et sa résistance au gel.

Le site des Carrières d’Arvel est reconnu d’intérêt national car il permet la production de roche dure, cette matière première rare est primordiale et indispensable pour assurer la durabilité et la fonctionnalité des installations de transport.

Réaménagement

Réaménagement

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Sécuriser la zone dangereuse, diminuer au maximum les gênes pour les riverains et prendre en compte les exigences des associations, telles sont les priorités de la Direction d’ARVEL, en accord avec les autorités cantonales. A la suite de l’obtention du nouveau permis d’exploiter, des travaux conséquents de réaménagement et de sécurisation ont été entrepris aux Carrières d’ARVEL.

Création d’un puits de dévalage et d’un tunnel d’accès
ARVEL s’est engagée à minimiser la poussière soulevée par le dévalage des pierres le long de la falaise. Pour réduire au maximum les panaches de poussières qui pourraient impacter les riverains, un puits de dévalage a été foré. Cet ouvrage important permet aux roches de ne plus rouler le long de la paroi : elles sont poussées dans cette cheminée large de 3,7 m de diamètre et s’accumulent sur les 300 m de hauteur du puits. Un tunnel a aussi été creusé. Ce souterrain de 5m de haut et 300m de long permet à la roche d’être acheminée jusqu’à la sortie du tunnel.

Sécurisation

Les Monts d’ARVEL sont parcourus de failles qui se recoupent et forment des dièdres. Selon les angles des fractures, ces volumes pyramidaux sont parfois trop lourds sur les lignes de rupture qui peuvent céder. Pour éviter tout incident, une zone de 7’000 m² a été défrichée et sécurisée, après des études géologiques et de faisabilité validées par le canton. Les arbres abattus ont bien sûr été compensés avec le ratio de 3 m² replantés pour 1 m² défriché.

Sécurisation

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Restauration écologique

Restauration écologique

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En plus de la compensation du défrichement nécessaire à la sécurisation de l’exploitation, énormément de projets sont engagés avec un biologiste depuis plus de 15 ans pour conserver le patrimoine naturel du site, comme par exemple :

  • La renaturation du pied de la colline (recolonisation de la végétation).
  • La création de milieux favorisant la diversité biologique et la pousse de certaines plantes rares : sureau noir, menthe à feuilles rondes, linaire rampante, souchet brun, …
  • Les aménagements permettant à la faune de se développer : tas de bois tas de cailloux destinés à créer des refuges pour les reptiles et pour les lézards et serpents, mares pour les grenouilles et autres batraciens, ornières humides servant de pouponnière pour le crapaud sonneur à ventre jaune, une espèce rare.
  • L’installation de ruches et la production de miel local par un apiculteur de la région.

Poussières

Poussière

Un réseau de surveillance des poussières couvre la zone urbanisée. Les mesures enregistrées depuis la reprise des travaux, en juin 2015, montrent que les émissions de poussières respectent les normes imposées. L’impact visuel impressionnant, qui se produit les après-midi durant les périodes très ensoleillées et sèches, n’est que passager, les Monts d’Arvel retrouvant leur tranquillité à la fin de la journée.

Suivi des autorités

Un bureau d’ingénieurs est mandaté pour contrôler l’ensemble des travaux et pour rendre compte aux autorités administratives du canton de leur bonne exécution.

L’équipe dirigeante

Xavier Pichon

Xavier Pichon
Directeur

Nicolas Teillon
 Responsable Atelier

Julien Calligrafi

Julien Calligrafi
 Chef de projets

Histoire

L’actuelle société des Carrières d’Arvel SA a été constituée en 1905, bien que l’exploitation des Monts d’Arvel remonte vraisemblablement au temps des Romains déjà.
La première installation de concassage centralisée fût installée au début des années 50. A cette époque, les carrières occupaient essentiellement des tailleurs de pierre et des trancheurs.
Le 14 mars 1922, 600’000 m3 de rocher s’effondrent, ensevelissent les deux tiers du chantier et soulèvent neuf hectares de la plaine du Rhône. Jusqu’en 1964, l’exploitation s’est pratiquement concentrée uniquement sur les matériaux de cet éboulement.

Mise en œuvre de la pierre d’Arvel dans le passé

Dès 1800, le marbre d’Arvel connaît un réel engouement et les exemples conservés sont nombreux et de nature variée. Il est employé pour des fontaines, des monuments funéraires, des ponts, des devantures de magasin ainsi que pour de simples bordures de trottoir, des bornes ou encore des pavés.

Arvel Histoire